Les chefs se succèdent et se ressemblent malheureusement trop, ils semblent répondre aux appels d'une puissante force supérieure: le Pouvoir.

 

Ovide décrit cette situation dans les Métamorphoses, celle qui ne cesse de se répéter tout au long de l'histoire. Il trace les grandes lignes d'un pouvoir malade qui prend la forme d'une faim sans borne où la frustration mène aux abus et à la colère. Le Roi, le dictateur, le chef choisi ou subi gravite dans une bulle hors du réel, il fuit la réalité pour servir ses propres intérêts. Monde halluciné fait de domination et de violence larvée.

 

C'est une fuite en avant qui mène à l'autodestruction. La soif maladive de pouvoir enivre l'homme qui se transforme en bête, prêt à tout pour garder sa place ou conquérir celle de son supérieur. C'est une immersion dans ce monde chaotique et délirant à la limite du grotesque qui est proposée. N'ayons peur de rien, ce ne sont que nos contemporains.

 

Trois comédiens et une marionnette vont se frotter au jeu du pouvoir.